23 priorités et 125 propositions pour la Bretagne

23 priorités et 125 propositions pour la Bretagne

  • Publié le : 24/04/2023

Pour un accompagnement pertinent et pragmatique des entreprises bretonnes confrontées à des enjeux majeurs : fruit d'un travail collaboratif mené part les 4 MEDEF départementaux, des 18 branches professionnelles et des 3 membres associés.

Pour un accompagnement pertinent et pragmatique des entreprises bretonnes confrontées à des enjeux majeurs : fruit d'un travail collaboratif mené part les 4 MEDEF départementaux, des 18 branches professionnelles et des 3 membres associés.

Un impératif majeur : préserver les conditions de la croissance économique, dans le respect de l’environnement

Conscients des enjeux environnementaux, les entreprises et leurs représentants tiennent à rappeler que la croissance est nécessaire.

Nécessaire parce que l’absence de croissance ne peut que conduire à un appauvrissement général c’est-à-dire à une perte généralisée des revenus des ménages avec les tensions et frustrations associées (mouvement des gilets jaunes), à des destructions d’emplois et à une perte de revenus collectifs, l’ensemble de la sphère publique étant alors exposé et à une baisse considérable de recettes, génératrice de tensions sociales, institutionnelles et démocratiques.

L’absence de croissance, voire la décroissance, conduirait inévitablement à une baisse des budgets de la police, de la justice, de la santé, des régimes de retraites, de l’éducation, de la recherche, de la culture, etc. Une telle situation induirait une perte de sécurité, une instabilité de la société, et serait de nature à compromettre notre démocratie.

La croissance est le fruit de la mobilisation de nos capacités d’adaptation, la croissance résulte de la mobilisation de l’intelligence humaine. L’homme dégage ainsi naturellement, instinctivement, des gains de productivité générateurs de croissance. En ce sens, la croissance est consubstantielle à la condition humaine, sous réserve de lui préserver sa liberté. En d’autres termes, l’homme libre, le peuple libre, créent de la croissance. En retour, la démocratie se nourrit de la croissance issue de la liberté économique laissée aux individus.

Il nous semble essentiel de rappeler ces éléments fondamentaux au moment où les questions environnementales nourrissent les propos de quelques-uns selon lesquels l’économie de marché, la liberté contractuelle, piliers de nos économies occidentales, sont accusées d’avoir épuisé la planète. La conclusion de leur raisonnement est qu’il convient de supprimer ou d’atténuer les libertés économiques et par voie de conséquence les libertés individuelles au profit d’un Etat tout puissant, décidant de la collectivisation des moyens de production pour les soustraire aux intérêts particuliers et les orienter vers des modèles présentés comme plus vertueux.

Nous réaffirmons dans ces Priorités, notre attachement aux principes fondamentaux qui animent nos démocraties basées sur la liberté individuelle, l’économie de marché et la liberté contractuelle.

Nous considérons que l’économie n’est qu’un moyen et non une fin et que ses performances, en l’occurrence les performances des entreprises, conditionnent notre capacité collective à satisfaire les aspirations sociales, démocratiques mais aussi environnementales des citoyens.

Les entreprises doivent être perçues comme de puissants éléments de solution pour relever le défi environnemental qui se pose à nous, qui se pose à l’humanité. L’entreprise est une solution au même titre que l’entreprise le fut pour mettre au point, en un temps record, les vaccins contre le COVID 19.

Si les entreprises furent la solution, elles le doivent aussi à leur collaboration avec des laboratoires publics. Preuve s’il en était besoin de la nécessaire conjugaison des talents, des objets (l’objet d’un centre de recherche publique et l’objet d’une entreprise sont différents) pour satisfaire un élément essentiel, au cœur de nos préoccupations collectives, l’intérêt général.

La protection de l’environnement doit donc conjuguer préservation des principes fondamentaux qui régissent nos démocraties et ambition de créer les conditions d’une croissance plus respectueuse de l’environnement.

Hiérarchiser nos priorités environnementales

Il nous semble essentiel, et même vital, de hiérarchiser nos priorités environnementales. En effet, le plus grand danger qui pèse sur la planète réside dans le réchauffement climatique. Ce réchauffement climatique est global, il s’apprécie et se produit à l’échelle de la planète, ce qui signifie que l’effort, pour être efficace, doit être généralisé, global. Sur ce point, le destin de la planète est commun. Il s’agit d’une grande différence avec les questions de pollution. En effet, la Bretagne peut elle-même agir sur la pollution de son air, de ses cours d’eaux. Ses propres efforts auront un effet plus immédiat, moins diffus, sur son propre environnement.

La question du réchauffement climatique et des émissions de gaz à effet de serre est, à l’inverse, planétaire. Ce point est essentiel. Nous devons absolument éviter de faire peser une pression démesurée sur les entreprises bretonnes comme si la Bretagne avait son avenir entre ses mains sur cette question. Il n’en est rien. Notre destin est, répétons-le, planétaire.

La France représente 0,9 % de la population mondiale, 3 % du PIB mondial et 1,3 % des émissions de gaz à effet de serre, ce qui signifie que la Bretagne représente 0,06 % des émissions de gaz à effet de serre de la planète.

Quand la Chine émet 9 milliards de tonnes de gaz à effet de serre par an, la Bretagne en émet 20 millions, 450 fois moins. Quand les émissions de la Chine augmentent de 1 %, cette seule augmentation représente 4,5 fois les émissions de gaz à effet de serre de toute la Bretagne.

En d’autres termes, si la Bretagne arrivait à effacer, à supprimer, toutes ses émissions de gaz à effet de serre, cela serait compensé en trois mois de hausse de 1 % des émissions de la Chine (niveau d’augmentation actuel des émissions) qui en fait continue d’ouvrir, comme l’Inde, des centrales à charbon, si émettrices de gaz à effet de serre.

L’objet du propos n’est pas de nier la nécessité de produire un effort commun. Chacun doit apporter sa contribution à la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Nous tenons juste à rappeler les ordres de grandeur, à les mettre en perspective, pour engager des politiques publiques justes, conscientes de leur portée relative à l’échelle de la planète et des enjeux.

Engager des politiques publiques réalistes, responsables et incitatives

Nous appelons de nos vœux des politiques publiques responsables, pragmatiques, n’entraînant pas nos entreprises dans des logiques sur-volontaristes susceptibles de les affaiblir gravement, dans un contexte concurrentiel éprouvant. L’industrie, le transport, la construction, pour ne citer que ces secteurs, doivent être perçus et considérés comme des partenaires conscients de leur responsabilité à l’égard des générations futures, mais aussi à l’égard de leurs salariés qui en attendent légitimement la préservation de leur emploi.

Nous appelons de nos vœux des politiques publiques incitatives, non punitives, qui en aucune façon n’affaibliraient les entreprises bretonnes mais au contraire les accompagneraient dans des démarches moins émettrices, précisément ce que le MEDEF Bretagne est en train d’initier avec les transporteurs de marchandises, les chargeurs et la grande distribution. Une approche collaborative et non punitive pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, comme en atteste le secteur aérien qui va connaître une révolution avec la mise en service d’avions électriques qui seront notamment utilisés pour les déplacements d’affaires lesquels bénéficieront dans un second de temps de nouvelles technologies (hydrogène, électrique,…) appliquées à des avions plus grands, favorisant le recours à l’aérien non émetteur de gaz à effet de serre.

Une économie bretonne plutôt plus performante

Cette approche pragmatique que nous appelons de nos voeux nous semble d’autant plus importante que la Bretagne peut s’appuyer sur un réseau d’entreprises particulièrement performantes, comme en atteste son taux de chômage, le plus bas de France. Un taux de chômage inférieur d’1,1 à 1,5 point à la moyenne nationale. La Bretagne est ainsi dans une meilleure situation économique et sociale que la plupart des autres régions françaises. Elle le doit sans doute à son agriculture et son agroalimentaire particulièrement bien répartis sur le territoire régional et qui ont permis à l’économie régionale de moins se contracter en 2020. Grâce à cette filière agri-agro, la Bretagne bénéficie d’un aménagement de son territoire par l’économie beaucoup plus efficient, beaucoup plus pérenne, beaucoup plus vertueux, que des politiques d’aménagement du territoire engagées ex-nihilo sur des bassins dépourvus d’activités de production. Pour autant, il est nécessaire d’accompagner les territoires les moins favorisés afin de préserver le plus grand équilibre possible entre les territoires bretons.

Nous rappelons à cet égard que les territoires du Centre-Ouest Bretagne présentent les indicateurs de niveau de vie (revenu fiscal médian), d’éducation (diplôme), d’état de santé (indice comparatif de mortalité) les plus faibles de la région quand la métropole rennaise (et dans une moindre mesure brestoise) et le littoral présentent les indicateurs les plus élevés

De la nécessité de poursuivre les investissements dans les infrastructures

Compte tenu de cette réalité, nous en appelons à des investissements en matière d’infrastructures favorisant le développement économique de tous les territoires. Nous pensons bien entendu à l’installation du très haut débit sur tout le territoire, qui favorisera le recours au numérique, si précieux pour le développement économique, mais aussi à l’achèvement en 2 X 2 voies de la RN 164 ou à la modernisation de nombre d’infrastructures de transport afin de « réduire » le caractère périphérique de la Bretagne.

Cette ambition en matière d’infrastructures nous semble d’autant plus réaliste que les ratios d’endettement de la Région sont plutôt bas, même si ceux-ci ont subi une dégradation en 2020 du fait de la crise sanitaire.

Crise sanitaire qui a durement éprouvé notre système de santé sur lequel la Région exerce aussi des compétences et au sujet duquel nous formulons plusieurs propositions à l’attention du futur exécutif régional.

Une Région contrainte de procéder aux bons arbitrages

Il nous semble important de mettre en perspective le poids des Régions dans la dépense publique et très concrètement le poids de la Région Bretagne dans la dépense publique en Bretagne. Le budget de la Région est de 1,66 milliard d’euros, soit 2,9 % de la dépense publique en Bretagne et 5,2 % de la dépense publique Etat + collectivités locales (hors Sécurité sociale) en Bretagne. Dès lors, il convient de ne pas surévaluer, de ne pas surpondérer les capacités d’intervention et d’influence de la Région sur l’économie.

De même, ces recettes dépendent à 90 % de dotations de l’Etat, de recettes fiscales, dont les taux sont déterminés par l’Etat, et par l’emprunt. La Région ne dispose d’un pouvoir de taux que sur 10 % de ses recettes, en l’occurrence sur les certificats d’immatriculation (cartes grises) et la TICPE (la Région n’applique pas jusqu’à présent de prélèvement sur les permis de conduire, ce qu’elle pourrait faire).

Cette situation est le résultat d’une politique menée par les exécutifs successifs de ces 15 dernières années qui ont ainsi fait le choix de placer les Régions sous contrainte budgétaire afin d’éviter une augmentation des prélèvements sur les entreprises et les ménages. Cette évolution s’est révélée salutaire car elle a permis d’éviter une augmentation de la pression fiscale sur les ménages et les entreprises. Il est particulièrement intéressant d’observer que les exécutifs nationaux successifs, relevant de majorités différentes, ont mené, depuis plus de 15 ans, une politique analogue : réduction de la part des recettes avec pouvoir de taux des Régions, incitation, via plusieurs mécanismes techniques, à la maîtrise des dépenses.

Nous ne pouvons que nous féliciter de cette réalité qui distingue les Régions des autres collectivités dont la Cour des comptes a dénoncé « l’ajustement des recettes aux dépenses ».

Ainsi, les Régions sont contraintes de procéder aux meilleurs arbitrages, aux meilleurs choix, dans un contexte de recettes contraintes. Situation beaucoup plus vertueuse que celle d’autres niveaux de collectivités qui déterminent d’abord leur niveau de dépenses puis augmentent les taux. Cette situation a été suffisamment dénoncée par les représentants des entreprises et les entreprises elles-mêmes pour ne pas se féliciter de cette structuration des recettes des Régions voulue par les exécutifs successifs. Les Régions ont ainsi ce point commun avec les entreprises : avoir l’impact le plus important possible en mobilisant le minimum de moyens.

Pour un diagnostic de la perte de compétitivité des entreprises et un accompagnement fort de l’industrie et des services

Les performances économiques de la Bretagne, à l’instar de beaucoup d’économies développées, reposent sur un appareil productif performant, compétitif. Cette ambition légitime, essentielle, suppose un engagement fort des pouvoirs publics en faveur de la connaissance des métiers, de l’orientation et de la formation. Ce point est essentiel pour maintenir et développer les compétences. La Région, dans sa politique de développement économique se doit aussi d’accompagner les entreprises afin de leur permettre de recourir aux compétences dont elles ont besoin, un temps donné.

Toutefois, la Bretagne n’est pas une terre économique isolée de la France, de l’Union européenne, du monde. Les entreprises bretonnes interviennent dans un environnement a minima national mais surtout européen et mondial. La Région a dans ses compétences et donc sous sa responsabilité, certes partagée avec l’Etat et dans une moindre mesure avec les EPCI, le développement économique.

Or, il nous semble essentiel, compte tenu de cette responsabilité, éminente pour l’avenir du pays, que la Région pose un diagnostic éclairé, précis, objectif, sur les causes de la perte de compétitivité avérée de l’économie française et donc bretonne.

En 20 ans, la part de l’industrie dans le PIB s’est beaucoup plus contractée en France, en Bretagne, que dans les autres pays de la zone euro.

En 20 ans, la part des exportations françaises dans celles de la zone euro est passée de 18 % à 12 %, soit une baisse de plus de 30 %.

Si la France avait maintenu, depuis 2000, sa part de l’emploi manufacturier au sein de la zone euro, elle compterait aujourd’hui 350 000 emplois industriels de plus. Ce qui, ramené à l’échelle de la Bretagne, donne une perte de 14 000 emplois industriels en 20 ans et plus globalement une perte de l’ordre de 50 000 à 60 000 emplois en Bretagne compte tenu des emplois induits par l’emploi industriel.

Il semble que la crise COVID a accentué ce phénomène de perte de parts de marché compte tenu d’une pression accrue sur les prix contre laquelle les industriels français sont moins armés du fait de marges structurellement plus faibles (marge des entreprises françaises égale à 29 % de la valeur ajoutée contre 40 % dans la zone euro).

Soulignons que pour une entreprise agroalimentaire bretonne, dont les comptes ont été transposés (avec les mêmes salaires bruts) en droits allemand et néerlandais, le surcoût lié aux prélèvements obligatoires est d’1 million d’euros pour une masse salariale de 5 millions d’euros, soit un surcoût de 20 %, difficilement absorbable par l’entreprise quand les contrats de vente des produits sont négociés au centime, sous la pression implicite des consommateurs.

Cette situation montre que les ressorts de la reconquête de compétitivité dépendent moins de la Région que de décisions nationales.

Pour autant, la Région, les Régions, pourraient réaliser ou faire réaliser une étude sur les causes de cette perte de compétitivité. Causes ainsi identifiées qui pourraient conduire l’exécutif national et les Régions à des mesures concertées, dans l’intérêt supérieur de la France et donc de la Bretagne, pour restaurer la compétitivité des entreprises.

L’été 2020 nous a d’ailleurs donné un exemple concret d’action concertée Etat et (certaines) Régions, dont la Bretagne. La Région Bretagne a en effet accompagné une initiative forte du Gouvernement de baisse de 10 milliards des impôts et taxes de production. Il était intéressant de lire dans les textes de présentation budgétaire de la Région, l’explicitation et la justification de cette baisse qui se traduisait pour la Région par une perte de recettes sur la CVAE compensée intégralement par le produit d’une fraction de TVA. Ainsi, au lieu de s’opposer, ce que certaines Régions ont fait, la Région Bretagne a pleinement accompagné une mesure nécessaire à la reconquête de la compétitivité des entreprises.

Voilà un exemple concret qui montre que cette question essentielle de la reconquête de compétitivité des entreprises concerne la Région, dans le cadre d’une action conjointe, concertée, avec l’Etat.

Ce sujet est d’autant plus important que cette dégradation de la compétitivité qui semblait épargner jusqu’à ces dernières années, le secteur des services, les frappe depuis 2015/2016. En effet, le secteur des services perd à son tour de significatives parts de marché à l’export. Cette situation est grave et révélatrice.

Ces évolutions justifieraient une mobilisation des exécutifs régionaux auprès de l’Etat pour qu’un diagnostic soit réalisé sur la situation de perte de compétitivité des entreprises, comme cela fut fait avec le rapport Gallois, circonscrit à l’industrie, du 5 novembre 2012.

Des entreprises bretonnes fragilisées par la crise

Le nouvel exécutif régional dont l’une des attributions réside dans le développement économique sera confronté à une situation inédite :

• Des entreprises dont le taux de marge aura atteint son plus bas niveau depuis 1985 avec seulement 29,3 % de la valeur ajoutée,

• Une hausse significative de leur endettement, déjà élevé avant la crise, et qui atteint désormais le niveau record de 162 % de leur valeur ajoutée (139 % en 2019),

• Un résultat net cumulé des entreprises françaises désormais en perte de 8 milliards d’euros quand celui-ci était positif de 73 milliards en 2019.

Après une contraction historique du PIB de 8,3 % en 2020, les entreprises bretonnes seront donc dans une situation de forte baisse de leurs marges conduisant de facto à des résultats déficitaires et à un niveau d’endettement record susceptible d’hypothéquer gravement leur capacité d’investissement et d’adaptation dans un contexte très évolutif. Ce fort niveau d’endettement des entreprises hypothèquera la croissance potentielle de notre économie.

La Région devra veiller à accompagner les entreprises bretonnes en ayant pleinement conscience de cette situation et veiller à ne pas ajouter des contraintes aux contraintes en leur adressant des injonctions contradictoires et impossibles à satisfaire. Le nouvel exécutif devra veiller à ne pas prendre en étau les entreprises fragilisées par la crise par des conditions additionnelles d’accès aux concours de la Région incompatibles avec la pérennité des entreprises.

Accompagner le rebond de l’économie

Lorsque la situation sanitaire sera à nouveau normalisée, l’économie connaîtra un rebond, espérons-le marqué. L’accompagnement financier public des entreprises s’effacera progressivement. Les entreprises devront à nouveau trouver leur équilibre budgétaire malgré une dette qui aura, dans beaucoup de cas, augmenté très significativement. L’accompagnement des entreprises par les établissements financiers sera crucial tant pour leur pérennité que pour le maintien des centres de décision en Bretagne.

L’étude Reloc’h réalisée par le cabinet Goodwill, co-financée par le MEDEF Bretagne, nous semble constituer une base très solide, très pertinente, sur la localisation en Bretagne d’activités économiques. Contrairement à nombre d’études réalisées par des cabinets éludant, pour ne pas déplaire à leurs mandants, les réalités auxquelles sont confrontés les chefs d’entreprise, cette étude appréhende le sujet de la localisation de la production selon l’impératif de compétitivité. Elle tend à montrer que l’on peut, dans tout un ensemble de secteurs, produire en Bretagne sans perdre en compétitivité. Voilà une étude dont il nous semble que l’exécutif devra se saisir, en concertation avec les chefs d’entreprise.

Les défis à relever sont considérables.

Les chefs d’entreprise, lucides et confiants, attendent du futur exécutif régional, une fine connaissance des enjeux de l’entreprise et des évolutions du monde, dans un contexte concurrentiel bien réel, un accompagnement volontaire, puissant, réaliste et pragmatique, dont l’ambition en faveur du développement du territoire breton, en faveur du développement des territoires bretons, passe par le développement d’entreprises compétitives et performantes.

 

Nos priorités pour la Bretagne

Emploi et Formation

  • Concevoir une stratégie de développement des compétences en faveur de l’emploi et du développement économique et social de la Bretagne
  • Agir pour l’emploi en garantissant la connaissance des métiers et la bonne orientation de tous les publics

Export

Requestionner notre accompagnement régional à l’export pour gagner en performance

Financement des entreprises

Pour un accompagnement financier dynamique et pertinent des entreprises bretonnes

Energie

Conforter et développer l’approvisionnement énergétique de la Bretagne

Responsabilité sociétale des entreprises

  • Donner aux entreprises bretonnes de la visibilité sur les enjeux RSE du territoire afin qu’elles puissent les intégrer dans leur stratégie
  • Valoriser les entreprises dans leur démarche RSE dans le cadre de la commande publique sans apporter de contraintes supplémentaires

Infrastructures

  • Améliorer les infrastructures pour répondre aux besoins de mobilité.
  • Améliorer les infrastructures pour respecter l’environnement

Numérique

Diffuser l’excellence numérique bretonne à l’ensemble des acteurs économiques et publics du territoire

Equilibre territorial

  • Capitaliser sur la maritimité de la Bretagne
  • Atténuer le caractère périphérique de la Bretagne par un lien ferroviaire densifié et plus qualitatif
  • Considérer le transport aérien comme une voie d’avenir tout en tenant compte des enjeux environnementaux
  • Favoriser le maintien de l’activité et des centres de décision en Bretagne

Industrie

Pour une industrie performante en capacité de s’adapter à un monde en profonde mutation

 

Agroalimentaire

Pour une filière agricole et agroalimentaire bretonne liant compétitivité économique et excellence environnementale, au service des femmes, des hommes et du territoire

Logistique et transport de marchandises

Rendre le transport de marchandises plus performant tout en réduisant son empreinte environnementale

Construction

  • Pour un aménagement du territoire qui permet le développement démographique et économique
  • Pour un accompagnement actif de la transition écologique
  • Développer l’économie circulaire

Santé

Renforcer le rôle de la Région dans l’adaptation de l’offre de soins aux besoins de la population bretonne

Science et médecine

Favoriser le développement scientifique et médical de la Bretagne

Culture

Pour un rayonnement culturel de la Bretagne favorisant l’activité économique